« Certains prénoms sont comme la bande annonce du destin de ceux qui les portent. A la limite, Bernard
pouvait être un film comique. En tout cas, avec un tel prénom, je n’allais pas révolutionner l’humanité. »
David Foenkinos, La Tête de l’emploi (2014)
L’idée que le prénom a une certaine influence sur la vie de chacun, nous est apparue possible et plutôt
logique. Qui n’a jamais jugé un individu sans même le connaître du fait de son prénom ? Qui ne s’est jamais
demandé si les Kevin réussissaient aussi bien que les Théophile ? En effet, le prénom sert à désigner et à
distinguer un individu. Par conséquent, il nous a frappé que le prénom pouvait être un désavantage, une
marque d’infériorité que l’on doit supporter. Particulièrement, lorsque l’individu aspire à exercer une
activité qui requiert d’être compétent (professionnellement parlant). Qu'en est-il réellement ? Et quelles
solutions peuvent être apportées ?
Ainsi nous nous demanderons si s’appeler Kevin peut être un handicap dans sa réussite professionnelle ?
Nous avons alors limité notre étude à la France et à l’échelle contemporaine, notamment à celle des
générations Y et Z. Ces générations désignent les enfants nés entre le début des années 1980 et 2012
environ.
Pour ce faire, nous allons d’abord établir un constat et mettre en évidence les potentielles discriminations à
l’échelle scolaire et professionnelle.
Ensuite, nous étudierons pourquoi le choix du prénom peut être considéré comme un handicap.
Pour finir nous nous intéresserons aux conséquences sur la réussite professionnelle.